Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog de Leely ~ Ams Tram Gram
26 juillet 2010

Les falaises d'Entrecasteaux, au Sud-Ouest de l'île

ams_entrecasteaux

Publicité
26 juillet 2010

La "cale" à Martin-de-Viviès toujours envahie par les otaries

ams_cale_no_stress

26 juillet 2010

Voici "mon" île, voici Ams

amsterdam

24 juillet 2010

La réserve naturelle des TAF

La volonté de protéger les Terres australes françaises est ancienne. Dès 1938, elles sont classées Parc national par décret. En 1995, le Comité de l’environnement polaire souligne le caractère unique du patrimoine naturel des îles subantarctiques françaises et recommande la mise en protection par une réserve naturelle terrestre et marine des trois archipels subantarctiques.

■ Le 3 octobre 2006 est créée, par un décret interministériel (n° 2006-1211), la Réserve naturelle nationale des Terres australes françaises. Il s’agit de la plus grande réserve naturelle de France. Elle s’étend sur une partie terrestre de 700000 ha et une partie marine de 1570000 ha qui comprend les eaux intérieures et la mer territoriale autour de Saint-Paul et Amsterdam, les mers territoriales de l’Archipel de Crozet, à l’exception de celles de l’île de la Possession, et une partie des eaux intérieures et de la mer territoriale des îles Kerguelen.

■ Le principal objectif de cette réserve est la mise en protection et la gestion des espaces naturels en vue du maintien de la diversité biologique globale des Terres australes.

■ Les îles subantarctiques françaises constituent, du fait de leur éloignement des centres d’activités humaines, des sanctuaires pour la faune et la flore. Le patrimoine biologique encore presque intact de ces îles océaniques est d’une richesse et d’une importance considérable.

■ Les Taaf ont été désignées organisme gestionnaire de la réserve. Le Conseil consultatif des Taaf tient lieu de comité consultatif de la réserve naturelle et le Comité de l’environnement polaire, de conseil scientifique.

Source : TAAF

Amsterdam de par son isolement est le sanctuaire abritant une majorité d'espèces endémiques, c'est-à-dire uniques à ce lieu. Un exemple parlant est l'albatros d'Amsterdam, un oiseau dont il reste à l'heure actuelle moins de 30 couples nicheurs sur l'île. Cette espèce est de ce fait en danger critique d'extinction.

photo_alba_ams500_dpi

http://fr.wikipedia.org/wiki/Albatros_d'Amsterdam

18 juillet 2010

Expédition au sens propre

Préparer mon départ en Terres Australes demande un minimum d'organisation. Il m'a fallu m'intéresser très tôt aux aspects pratiques ; en effet, la plupart de mes affaires doivent être envoyées à Brest début septembre, bien que je ne parte que début novembre.

Il s'agit de savoir quoi emporter, de quoi on pourrait bien avoir besoin une fois isolés sur cette tourte perdue au milieu de l'océan indien. Heureusement, les volontaires de AMS61 ont fait circuler un document bien utile, bourré de conseils pour la relève. Parmi les choses auxquelles je n'aurais pas forcément pensé : une combinaison de plongée pour nager avec les otaries, une paire de lunettes de rechange, un réveil sur piles (car l'heure dérive avec la fréquence du secteur), un reflex argentique (il y a un labo photo sur place pour s'initier !), un étui rigide pour ma guitare, de bonnes jumelles, un surpantalon et des guêtres, de la nourriture cool (gâteaux sucrés et salés, chocolat, ...), et bien d'autres choses dont l'énumération serait fastidieuse.

Pour ma mission, j'ai droit à 3 fois 40kg en 3 malles métalliques mais je n'en utiliserai probablement que deux. Pour le moment, une seule est pleine. Il est amusant de prévoir et de mettre dans ses bagages plus d'un an de shampooing, gel douche, dentifrice, etc. Ça fait un volume assez important mine de rien.

Quant aux vêtements, on est loin du défilé de mode. Il faut penser pratique et qui ne craint rien. J'ai rapporté de chez mes parents de vieux pull, sweat-shirts et tennis qui ont prouvé leur valeur de par le passé. Ils me rendront encore de bons et loyaux services durant cette prochaine année.

IMG_0021

Publicité
14 juillet 2010

Martin-de-Viviès, la base la plus colorée des TAAF

base_amsterdam

10 juillet 2010

Les Terres Australes Françaises, aux portes de l'Antarctique

2825599168_small_6

3 juillet 2010

Être VCAT, qu'est-ce que ça veut dire ?

Je pars en tant que VCAT (Volontaire Civile à l'Aide Technique) sur la Nouvelle-Amsterdam. Mais qu'est-ce que cela signifie ?

En bref, le statut de volontaire civil à l'aide technique est un statut particulier relatif à l'exercice de certaines activités en territoire d'outre-mer. Le volontaire s'engage pour une durée fixée à l'avance à réaliser une mission indemnisée.

Le volontaire en Terres Australes n'a pas de week-end, de congés ou de jours fériés durant sa mission. Il organise son travail en fonction des besoins sur le terrain. Moi par exemple, j'aurai une binôme pour mes activités de chimiste, Anaïs. Il nous faudra nous répartir les tâches afin de se dégager des temps de repos.

Toutes les vacances (un peu plus d'un mois pour 14 mois d'expédition polaire) seront à prendre à la fin de la mission. Classiquement, les gens passent un peu de temps à la Réunion d'où part et arrive le Marion-Dufresne et diffèrent leur retour en métropole.

Source : outremer.gouv.fr

Publicité
Publicité