La fringante équipe des VCAT d'Ams
Suis tout à gauche.
... je quitterai les rivages de la Réunion pour parcourir les 40èmes rugissants, les 50èmes hurlants et autres n-ièmes flippants :)
Photo : IPEV
La peur qui accueille par d’insolents mirages
L’amoureux voyageur désireux de s’échouer
Fera subir ainsi d’autant plus de ravages
A ce naïf ami aux allures enjouées
J’aborde sans terreur les plages inconnues
Aux lointaines muses me dévoue sans attendre
Mais pourrais bien souffrir d’avoir porter aux nues
Vénéré simplement d’autre chose les cendres
Gardons espoir ami, tout ceci n’est pas vain
Et l’histoire dira si l’émotion rend justice
Si de ces méandres je percevrai la fin
Courir vers l’horizon, recevoir ses délices
Leely
Photo : TAAF
J'ai effectué lundi et mardi une petite formation sur un instrument spécifique que j'aurai à utiliser/surveiller/manipuler sur Amsterdam et qui se nomme un photomètre.
Le LOA, à Villeneuve d'Ascq, déploie depuis plusieurs années un réseau étendu de photomètres. Ce réseau français est le deuxième du monde en nombre de sites après les Américains et le premier en terme de rentabilité des mesures. Tous les chiffres obtenus sont ensuite mis en commun sur un grand réseau mondial géré par la NASA.
Qu'est-ce qu'un photomètre ?
Il s'agit d'un instrument de mesure qui convertit une quantité de lumière reçue du soleil en un signal électrique enregistré pour être traité. Il est capable de rechercher et situer précisément le soleil (en tant que maximum de luminosité dans son angle solide accessible) grâce à son réglage en heure locale (heure vraie au soleil) et une fonction de pistage.
Que mesure en fait un photomètre ?
Autour du soleil, le photomètre réalise diverses mesures jusqu'à 6°, en azimut c'est-à-dire en conservant son angle avec la verticale et en s'écartant du soleil à "gauche" puis à "droite mais aussi en mouvement zénith, en se déplaçant "au dessus" et "en dessous" du soleil. La décroissance dans cette zone de luminosité est caractéristique des poussières, plus précisément des aérosols, présents dans une atmosphère.
D'accord mais à quoi ça sert ?
Le principe est d'identifier le type d'aérosols présents en caractérisant la décroissance de luminosité autour du point soleil. C'est une grandeur découlant du coefficient de décroissance, l'épaisseur optique, qui intéresse de près les climatologues.
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Un rapide coup d'œil sur la carte vous montre bien que la mesure à Ams est d'autant plus intéressante que c'est la seule dans ce secteur de l'Océan Indien Sud.
Photo : NASA
http://www.dailymotion.com/video/x1xoo3_iles-australes-francaises_animals
Voici la maquette de mon tampon définitif, validé par les TAAF et lancé pour fabrication. Il a été modifié pour coller davantage à la faune locale. Le petit manchot que vous voyez désormais au centre est un gorfou. J'ai effectué le rajout de la date, le dessin est toujours de Nadia.