Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog de Leely ~ Ams Tram Gram
20 mai 2011

Cérémonie du 8 mai

Une partie importante des effectifs de la base est composée de militaires de carrière : 3 personnes de l'Armée de l'Air, 2 de la Marine et 3 de l'Armée de Terre. Seuls le chef de district, les scientifiques de l'IPEV et de la réserve naturelle sont des civils.

Il est donc tout naturel que le 8 mai soit célébré comme il se doit sur le district Saint-Paul et Amsterdam. Cette cérémonie a été l'occasion pour nous de voir nos militaires en uniforme et de célébrer cette journée autour d'un verre.

8_mai

8_mai_2

Publicité
29 juin 2011

Les oiseaux d'Amsterdam

Jusque là, je ne vous ai parlé que des albatros d'Amsterdam, l'espèce la plus emblématique de l'île. Mais Ams abrite aussi d'autres oiseaux, dont certains nicheurs réguliers, d'autres seulement de passage.

L'albatros à bec jaune

Avec environ 20.000 couples reproducteurs, Ams abrite près de 70% de la population mondiale d'albatros à bec jaune. Cette espèce d'albatros est l'une des plus petites (2m d'envergure) avec un plumage blanc immaculé et un liseré orange au coin du bec qui se gonfle lorsqu'il se met à chanter.

bec_jaune

L'albatros fuligineux à dos sombre

Ce petit albatros en "smoking" est vraiment mon préféré. Son oeil lui donne un air de plaisantin que je trouve extraordinaire.

fuli

 

Le skua

Le skua subantarctique, c'est le petit charognard des TAAF. Rusés et opportunistes, les skuas sont toujours à l'affût d'un cadavre de bébé otarie, d'un placenta ou de toute charogne qui serait accessible. Redoutablement téméraires, ils n'hésitent pas à nous survoler à seulement quelques dizaines de centimètres pour nous intimider lorsque d'aventure, nous nous promenons près d'un de leur nid.

3_skua

skua

Le gorfou sauteur subtropical

Le gorfou est un manchot qui a la capacité assez étonnante de remonter d'importantes pentes pour nicher dans des recoins difficilement accessible des falaises. La plupart des gorfous de l'île sont à Entrecasteaux mais il arrive pendant la mue que certains perdent un peu leurs repères, jusqu'à venir l'effectuer dans le hangar des véhicules, sous un camion.

1_gorfou

La sterne

Minuscule et discret, ce petit oiseau noir et blanc est extrèmement difficile à photographier.

Le pétrel géant

Charognard aux allures préhistoriques, le pétrel géant est un simple visiteur d'Amsterdam. Il n'y niche pas et ne se promène à ses abords que dans l'espoir d'un repas froid servi sur place. Son régime alimentaire que le même que le skua ; il dispute à ce dernier les meilleures proies grâce à sa taille bien plus imposante. Néanmoins, ses grandes difficultés à redécoller une fois posé font qu'il est prudent lors de sa recherche de nourriture, au milieu des otaries notamment.

p_trel

15 juillet 2011

Manip à la Pointe de la Recherche

La Pointe de la Recherche, c'est la pointe au Sud Ouest de l'île. On commence à voir vers le sud les falaises de la Pearl et vers le Nord, la Chaussée des Otaries. Nous avons passé une nuit là-bas afin d'écouter si des oiseaux non étudiés ne nicheraient pas dans le coin. Pour échapper aux prédateurs, les petits pétrels (gris, noirs, soyeux) ne se montrent et ne chantent que la nuit.

L'occasion de passer une excellente soirée hors base et de profiter un peu des merveilles de notre île même au coeur de l'hiver austral !

Recherche

Recherche_2

Un squelette complet de vache, relief des troupeaux qui gambadaient il y a encore deux ans sur les versants d'Amsterdam.

squelette_de_vache

 

Parfois, à la faveur d'un angle optimal de la lumière du soleil, les embruns laissent paraître une très nette diffraction de la lumière.

diffraction_dans_les_embruns

 

coucher_de_soleil

13 novembre 2010

Jour 8 - Le jour où nous sommes descendus sur Crozet

Au réveil, la vue du hublot me rend bien amère. Alors que nous sommes prévus pour la rotation hélicoptère de 9h40, le brouillard s'est encore épaissi. Un tour au bureau de l'OPEA pour constater que les rotations sont suspendues jusqu'à nouvel ordre, sans grande surprise, mais nous accusons le coup de cette nouvelle. Les heures défilent sans que la météo ne s'améliore et nous perdons peu à peu l'espoir de descendre sur l'île avant l'appareillage prévu en fin d'après-midi.

Mais au déjeuner, l'espoir renaît. Il nous est proposé de descendre vers 14h. Ce sera court, ce sera frustrant mais c'est possible ! Prêt et enthousiastes devant le hangar hélico vers 13h30, nous embarquons 40min plus tard.

3

Mon tout premier vol en hélico. Le décor magique qui se dessine au loin, ces nuages de beige et de vert, ces étendues à la fois vertes et désertiques, font paraître ces quelques minutes de vol aussi surréaliste qu'un rêve. Il est difficile de se figurer la beauté d'un tel endroit.

h_lico

Crozet7

Les Crozetiens nous font visiter leur nouvelle base. Nous rencontrons notre médecin qui a passé une partie de l'hivernage à Crozet et embarque avec nous pour Ams. Les adieux de ses VCAT sont plutôt bariolés.

4

Mais l'heure est déjà arrivée de repartir, après 45 intenses minutes, mes premières en Terres Australes. Ces contrées se méritent. On dit au revoir, on dit adieu, on rit. Nous leur souhaitons un bon hivernage et une chouette année. Nous ré-embarquons sur le Marion et quittons l'archipel par l'île de l'Est.

5

Je crois que jamais de ma vie, je n'ai vu autant d'oiseaux. Dans mon champ de vision, il doit y en avoir plus de dix mille, bien plus même. Je m'endors avec des rêves plein la tête.

18 juillet 2010

Expédition au sens propre

Préparer mon départ en Terres Australes demande un minimum d'organisation. Il m'a fallu m'intéresser très tôt aux aspects pratiques ; en effet, la plupart de mes affaires doivent être envoyées à Brest début septembre, bien que je ne parte que début novembre.

Il s'agit de savoir quoi emporter, de quoi on pourrait bien avoir besoin une fois isolés sur cette tourte perdue au milieu de l'océan indien. Heureusement, les volontaires de AMS61 ont fait circuler un document bien utile, bourré de conseils pour la relève. Parmi les choses auxquelles je n'aurais pas forcément pensé : une combinaison de plongée pour nager avec les otaries, une paire de lunettes de rechange, un réveil sur piles (car l'heure dérive avec la fréquence du secteur), un reflex argentique (il y a un labo photo sur place pour s'initier !), un étui rigide pour ma guitare, de bonnes jumelles, un surpantalon et des guêtres, de la nourriture cool (gâteaux sucrés et salés, chocolat, ...), et bien d'autres choses dont l'énumération serait fastidieuse.

Pour ma mission, j'ai droit à 3 fois 40kg en 3 malles métalliques mais je n'en utiliserai probablement que deux. Pour le moment, une seule est pleine. Il est amusant de prévoir et de mettre dans ses bagages plus d'un an de shampooing, gel douche, dentifrice, etc. Ça fait un volume assez important mine de rien.

Quant aux vêtements, on est loin du défilé de mode. Il faut penser pratique et qui ne craint rien. J'ai rapporté de chez mes parents de vieux pull, sweat-shirts et tennis qui ont prouvé leur valeur de par le passé. Ils me rendront encore de bons et loyaux services durant cette prochaine année.

IMG_0021

Publicité
11 novembre 2010

Jour 6 - Le jour où nous arrivâmes à Crozet

Le jour commence à poindre vers 4h15. Une tâche sombre à l'horizon apparaît tel un gros nuage de pluie. Mais le nuage de pluie reste fixe et ne semble pas vouloir se dissiper. La silhouette se précise un petit quart d'heure plus tard. Nous sommes à Crozet.

Nous profitons du petit déjeuner de l'équipage et des Crozétiens. Après tous ces jours en mer sans voir la moindre once de terre, il est difficile de s'imaginer que nous allions véritablement en un endroit précis. Sur le pont, l'air est humide et glacé. J'enfile une veste, un surpantalon et des gants.

Crozet

La vue est à couper le souffle. Il semble impossible de décrire les nuances de vert et de beige qui couvrent les flancs des collines de l'Île de la Possession. Rien qu'elle fait six fois la superficie d'Ams.

Crozet2

Thomas me tape sur l'épaule et me désigne l'océan à quelques mètres du bateau. Que suis-je sensée voir ? Je prends donc mes jumelles et part à la recherche d'indices de la présence d'un animal. Je fais le point et parcoure la zone. Tout à coup, des sursauts dans l'écume m'indiquent que des créatures remontent régulièrement à la surface. Je ne distingue pas immédiatement leurs couleurs

Je n'en crois pas mes yeux et hoquette de bonheur. Ce sont des royaux. De splendides manchots royaux. En ban d'une dizaine, ils pêchent tout près du bateau. Sortant juste la tête et une partie de l'arrière de leur corps, on pourrait croire à des canards, sans la forme caractéristique de leur tête et la vaste tache orange sur leur cou.

Crozet3

Certains nous accompagnent même au déjeuner. Par le hublot, on peut en apercevoir parfois près de quinze, sortant, curieux, la tête de l'eau pour observer le bateau et ses remous.

L'arrivée au large de la base, à la baie du Marin, survient vers 11h. Nous jetons l'ancre à une centaine de mètres de la base. Au loin, on aperçoit la manchotière et la cabane de manipulation. On en perçoit même, selon le sens du vent, l'odeur très forte. Au sommet de la colline, la base Alfred Faure nous contemple fièrement et offre à notre regard ses couleurs pastels.

Crozet4

Les hivernants descendent en hélico jusqu'à la base à l'heure du déjeuner. Nous disons au revoir à nos camarades, au cas où nous ne pourrions pas descendre plus tard. A tous, je souhaite un bon hivernage.

L'après-midi est calme. Le roulis lent mais ample accompagne les premiers héliportages de l'OP. En fin de soirée, nous bougeons à la Pérouse pour une manipulation des ornithologues de la base. La soirée se finit tôt, en raison de la fatigue accumulée.

24 novembre 2010

A destination

Me voici.

Après 18 jours de mer et d'escales, après plus de 6000 km d'océan parfois agité, j'y suis.
Je suis sur Amsterdam.

Je ne sais par où commencer pour conter cette histoire. Elle parle d'aventure. Elle voudrait décrire la beauté du monde.

05

La vitesse de ma connexion internet est inversement proportionnelle à mon envie de partager ce que j'ai vécu ces dernières semaines mais les possibilités me manquent. Je voulais surtout rassurer mes amis et proches. Je vais très bien. La vie est douce sur Amsterdam. J'essayerai de raconter en détail toute la traversée, avec beaucoup de photos, dès que l'OP (l'opération de ravitaillement de la base) sera terminée et que le quotidien s'installera tranquillement à Martin-de-Viviès.

30 septembre 2010

Formation au Laboratoire d'Optique Atmosphérique de Lille

J'ai effectué lundi et mardi une petite formation sur un instrument spécifique que j'aurai à utiliser/surveiller/manipuler sur Amsterdam et qui se nomme un photomètre.

Le LOA, à Villeneuve d'Ascq, déploie depuis plusieurs années un réseau étendu de photomètres. Ce réseau français est le deuxième du monde en nombre de sites après les Américains et le premier en terme de rentabilité des mesures. Tous les chiffres obtenus sont ensuite mis en commun sur un grand réseau mondial géré par la NASA.

Qu'est-ce qu'un photomètre ?
Il s'agit d'un instrument de mesure qui convertit une quantité de lumière reçue du soleil en un signal électrique enregistré pour être traité. Il est capable de rechercher et situer précisément le soleil (en tant que maximum de luminosité dans son angle solide accessible) grâce à son réglage en heure locale (heure vraie au soleil) et une fonction de pistage.

Que mesure en fait un photomètre ?
Autour du soleil, le photomètre réalise diverses mesures jusqu'à 6°, en azimut c'est-à-dire en conservant son angle avec la verticale et en s'écartant du soleil à "gauche" puis à "droite mais aussi en mouvement zénith, en se déplaçant "au dessus" et "en dessous" du soleil. La décroissance dans cette zone de luminosité est caractéristique des poussières, plus précisément des aérosols, présents dans une atmosphère.

D'accord mais à quoi ça sert ?
Le principe est d'identifier le type d'aérosols présents en caractérisant la décroissance de luminosité autour du point soleil. C'est une grandeur découlant du coefficient de décroissance, l'épaisseur optique, qui intéresse de près les climatologues.

Cliquez ici pour en savoir davantage !
Un rapide coup d'œil sur la carte vous montre bien que la mesure à Ams est d'autant plus intéressante que c'est la seule dans ce secteur de l'Océan Indien Sud.

avignon3
Photo : NASA

5 novembre 2010

Jour 0 – AU REVOIR

Dans un noir presque complet, alors que dans la cabine les passagers s’endorment, j’écris quelques notes avant de succomber à la fatigue de cette journée.

Je dois être bizarre car j’aime bien ces au-revoir qui nous obligent à dire ce que l’on ressent. J’ai pu dire et entendre l’amour, la confiance et aussi l’estime.

Nous survolons le Soudan. Jamais de ma vie, je n’ai été autant au Sud, et c’est très loin d’être fini. Tout se mélange dans mon esprit en une confusion inouïe. Je ne réalise pas encore ce que j’ai fait. Je crois cependant savoir pourquoi je l’ai fait. Peut-être pour ressentir cette euphorie mêlée de peur et d’incompréhension. L’incompréhension d’un changement tellement grand qu’il ne semble pas pouvoir intervenir « pour de vrai ».

Pourtant, je suis à mi-chemin de la Réunion. Le silence s’est fait autour de moi mais le grondement sourd des moteurs offre une barrière impénétrable entre moi et la poésie du monde. Je ne peux qu’attendre qu’ils se taisent.

Je devrais peut-être dormir pour ne pas offrir au décalage horaire l’occasion de me couper de demain et de ses promesses. Morphée me voici donc.

10 novembre 2010

Jour 5 - Le jour où nous avons veillé

J'ai mal dormi et peu.
A 3h30, devant le roulis de plus en plus violent du bateau, je suis descendu au QG Sciences afin de récupérer mon ordinateur portable qui avait déjà dangereusement glissé du revêtement antidérapant. 4h plus tard, je me levai.
Au petit déjeuner, les tasses et assiettes se déplacent sur le plateau. Nous avons passé les quarantièmes hier à 23h32. La mer pourtant calme d'apparence (sans écume) offre néanmoins un roulis constant et puissant. Nous arriverons dans la nuit à Crozet, vers 4h du matin.
Après la formation sécurité pour l'hélico, Anaïs m'apprend que si la météo le permet, nous descendrons tous sur Crozet (les hivernants et interdistricts). JOIE.
Arnaud, Julien et moi décidons de ne pas aller nous coucher et d'attendre l'apparition, à l'horizon, de Crozet.

13 novembre 2011

Silence

Par ce message, je tiens à expliquer, sans chercher d'excuse, ce qui, au cours de ces derniers mois, a fait que j'ai arrêté la mise à jour de ce blog.

L'hivernage est une aventure humaine et au delà de la découverte de la nature sauvage, d'une faune et de paysages étonnants qu'il est aisé de partager, il s'agit bien d'une aventure intérieure. Et cela, je ne peux rien en dire. Je ne peux dire les amitiés qui se sont forgées, la joie d'être simplement ensemble, les affres de l'hiver et la peur de rentrer chez soi. Comme je ne peux l'expliquer, je préfère ne rien en dire, je préfère m'en tenir au son qui parsème l'île sous le soleil déclinant et la fait nôtre à tout jamais.

Le silence.

7 novembre 2010

Jour 2 – Le jour où il n’y eut plus rien à l’horizon

Ce fut le premier jour que je passai entièrement sur le Marion. Après une nuit bienfaitrice, le petit déjeuner souleva quelque peu les cœurs.

Avec Anaïs, nous fîmes les premiers relevés d’ensoleillement avec le photomètre portatif qui nous a été confié.

Je profitai du début d’après-midi d’inactivité pour donner quelques nouvelles à la civilisation, parents et amis. Sur le pont, l’air marin est encore tiède et le soleil tape dur. L’horizon est désormais libre de toute terre.

Il existe une sorte de plénitude dans ce lâcher prise. Le bateau nous conduit où il veut. Notre destinée ne dépend plus que de lui, le Marion, maître de l’Océan le plus hostile du monde. Nous faisons à présent route plein sud ou presque vers l’archipel de Crozet.

13 mai 2011

La gazette d'Amsterdam en téléchargement

Un petit lien où vous pourrez télécharger la gazette d'Amsterdam, le "Mensuel du Gorfou" que je réalise avec d'autres hivernants :

http://www.institut-polaire.fr/ipev/focus/a_decouvrir/en_direct_des_bases

Histoire d'en savoir un peu plus sur nos activités, nos programmes scientifiques, notre faune et notre quotidien !

8 novembre 2010

8 novembre 2010 : Jour 3

Aujourd’hui, l’euphorie de la découverte passée, l’on cherche des occupations afin de passer le temps. Le Marion offre diverses possibilités : salle de sport, bibliothèque, conférences, films, etc. Mais malgré tout cela, je recherche l’océan et ce qu’il voudrait me dire. Je reste à l’écoute.

Mais l’Océan reste silencieux. Quelques pétrels à menton blanc suivent le bateau et nous avons même eu la chance d’apercevoir des poissons volants, petits êtres étranges et brillants planant sur plusieurs mètres. Mais depuis cet après-midi, plus rien. L’on doit apprendre à apprivoiser le temps et cette impatience d’arriver. Comme réapprendre à mériter ce que l’on obtient. Comme réapprendre à vivre sans se soucier de la rentabilité du temps. Il nous paraît habituellement si précieux. A présent, il abonde. Un temps sans objectif que de le vivre, que d’apprendre de soi et des autres.

1 février 2012

Revenir

Lorsque l'on passe un an loin de tout, dans le cocon d'une petite communauté soudée et sans préoccupation matérielle que celle de mener à bien sa mission, le retour est un choc. Retrouver la foule, les transports en commun, les supermarchés, les futilités, les gadgets. La vie "normale".

C'est notre monde. A nous de le changer, le modeler, d'en prendre ce qui nous convient et de jeter le reste.

Lorsque l'on passe un an loin de tout, le retour fait aussi partie du voyage.

14 juin 2010

Il est parfois des rêves...

Je l'ai reçue aujourd'hui. Ma lettre officielle de l'IPEV (comprenez Institut polaire français Paul-Emile Victor). Elle dit que je suis recrutée pour participer à la 62ème mission sur l'île Amsterdam en tant que chimiste du programme "Aérotrace" pour le Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement, une unité de recherche mixte CEA et CNRS.

Je le savais et pourtant. Voir ainsi ces mots donnent une nouveau dimension à cette réalité, officialise ce dont j'ai pourtant tant parlé jusque là, mais sans vraiment y croire, sans vraiment réaliser. Et pourtant, il est parfois des rêves qui prennent forme sous vos yeux. Alors, fébrile, je prends conscience que je pars. A présent, c'est sûr. Tout est sûr. Je partirai là-bas. Au milieu de l'Océan Indien, loin de la civilisation et du vacarme incessant du monde.

3 juillet 2010

Être VCAT, qu'est-ce que ça veut dire ?

Je pars en tant que VCAT (Volontaire Civile à l'Aide Technique) sur la Nouvelle-Amsterdam. Mais qu'est-ce que cela signifie ?

En bref, le statut de volontaire civil à l'aide technique est un statut particulier relatif à l'exercice de certaines activités en territoire d'outre-mer. Le volontaire s'engage pour une durée fixée à l'avance à réaliser une mission indemnisée.

Le volontaire en Terres Australes n'a pas de week-end, de congés ou de jours fériés durant sa mission. Il organise son travail en fonction des besoins sur le terrain. Moi par exemple, j'aurai une binôme pour mes activités de chimiste, Anaïs. Il nous faudra nous répartir les tâches afin de se dégager des temps de repos.

Toutes les vacances (un peu plus d'un mois pour 14 mois d'expédition polaire) seront à prendre à la fin de la mission. Classiquement, les gens passent un peu de temps à la Réunion d'où part et arrive le Marion-Dufresne et diffèrent leur retour en métropole.

Source : outremer.gouv.fr

22 septembre 2010

Tampon validé !

Voici la maquette de mon tampon définitif, validé par les TAAF et lancé pour fabrication. Il a été modifié pour coller davantage à la faune locale. Le petit manchot que vous voyez désormais au centre est un gorfou. J'ai effectué le rajout de la date, le dessin est toujours de Nadia.

tampon_TAAF0001

12 mars 2011

Portraits de bébés otarie

Pup1

Pup2

Pup3

Photos : Aurélie Chaput

6 juillet 2011

Concert des Porcs d'Amsterdam pour la fête de la Musique

Concert_F_te_de_la_Musique

Une photo de notre concert le 21 juin, pour l'ouverture de la MidWinter.

26 août 2010

Timbres des TAAF

Quelques visuels de timbres des Terres Australes et Antarctiques.

P8243663__Large_031

Timbres_TAAF

timbres_eparses2_2

07

018007

6 juillet 2011

Les pup's sont en fin de mue !

Les bébés otaries ont tous perdu leur pelage noir luisant. Ils ressemblent désormais à des adultes en miniature.

Pup_s_fin_de_la_mue

18 octobre 2010

La fringante équipe des VCAT d'Ams

Suis tout à gauche.

AMS_1

6 octobre 2010

1 mois et...

... je quitterai les rivages de la Réunion pour parcourir les 40èmes rugissants, les 50èmes hurlants et autres n-ièmes flippants :)

les_quarantiemes_rugissants

Photo : IPEV

13 mai 2011

3 filles en mission pour étudier le changement

3 filles en mission pour étudier le changement climatique sur Amsterdam, nous sommes

LES DRÔLES DE D'AMS

Les_Dr_les_de_D_ams

Les_Dr_les_de_D_ams_2

Publicité
<< < 1 2 3 > >>
Publicité